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Le paysan et sa femme
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Le paysan
et sa femme
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Il était une fois, un couple de
fermiers. Ils s'aimaient beaucoup tous les deux.
La fermière avait une très belle chevelure, abondante, soyeuse,
magnifique en un mot, qu'elle aimait entretenir avec un peigne en bois.
L'ennnui avec les peignes, c'est qu'ils se cassent facilement, surtout
quand ils sont destinés à entretenir les cheveux abondants. Celui de
cette femme ne dérogeait pas à la règle et se cassait régulièrement,
provoquant de la part de cette dernière des plaintes.
- Ah! si j'avais par exemple un peigne en or! bien solide, incasable,
je pourrais me coiffer convenablement.
De nouveaux peignes, son mari lui en procurait , mais sa bourse ne lui
permettait d'acheter que des peignes en bois.
L'homme , égalemnt, avait son sujet de préoccuaption. Il possédait un
bel habit tout neuf, fait avec le tissus le plus fin, aux couleurs
exquises. Un habit que même le prince du pays lui envierait s'il avait
l'habitude de le mettre souvent.
Mais notre homme ne mettait jamais son habit . Il lui manquait les
jolis boutons de nacre qui vont si bien, avec cette sorte d'habit. Les
jours de fêtes, c'était à qui ferait plus grise mine pour sortir, l'une
avec ses cheveux mal peignés et l'un avec un habit qu'il ne pouvait
mettre.
Un beau matin, le monsieur s'en alla au marché, un petit paquet sous le
bras. Dès son départ, la femme ausi, se prépara à sortir.
Le soir , ils se retrouvèrent à la maison.
L'homme avait l'air de quelqu'un s'apprêtant aà faire une bonne
surprise à une autre personne. Il s'adressa à sa femme:
- Regarde chérie ce que je t'ai apporté du marché.
Il ouvrit son sac et en sortit un magnifique peigne en or pur.
La femme, surprise, ne sut que dire.
Après qquelques minutes de silence, elle dit:
- Moi aussi j'ai quelque chose à t'offrir.
C'est seulement à cet instant que l'homme remarqua qu'un foulard
entourait la tête de sa femme, ce qui n'était pas habituel.
- J'ai les boutons de nacre pour ton habit. Elle lui montra six
magnifiques boutons.
L'homme en fut très heureux, mais demanda:
- Où as-tu trouvé tant d'argent pour te les procurer?
La femme enleva son foulard.
J'ai vendu mes beaux cheveux. Avec l'argent, j'ai pu me procurer les
boutons.
- Mais il ne fallait pas! Fit l'homme stupéfait, j'ai eu la même idée
que toi. J'ai vendu mon bel habit pour t'acheter ce peigne.
Ne dis rien, répondit-elle. ne vois-tu pas que ce qui nous arrive est
merveilleux? Nous n'avons pensé qu'à nous faire du bien mutuellement.
Aujourd'hui, je n'ai plus ma belle chevelure et toi tu n'as plus ton
bel habit, mais en échange, on a obtenu quelque de plus précieux: la
manifestante évidente de l'amour profond que nous ressentons l'un pour
l'autre.Cela est bien plus que tout le reste.
L'homme en convint de bonne grâce et se dit qu'il avait une bien grande
chance d'avoir une femme aussi noble et aimante.
le soir , ils exposèrent le peigne et les boutons dans leur chambre.
Cette histoire, ils me l'ont racontée, un jour que j'étais de passage chez
eux.
jean-luc
Tohon |
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