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Amour et liberté
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Amour et
liberté
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Lors
d'un de mes récents voyages au pays des rêves, j'ai fait la rencontre
d'une belle jeune femme.
(On rencontre de fort belles choses dans ce pays croyez moi)
J’étais tellement émerveillé par sa beauté, sa grâce, que je lui ais
proposé, étourdiment de me suivre dans le monde physique (la terre)
« Comment le pourrais-je mon cher ami?»
me demanda t-elle
« Je ne puis te suivre dans ton monde et toi tu ne peux résider dans le
mien.
Je te promets cependant de rester pour toujours en ta compagnie si tu
me promets aussi en retour de ne jamais chercher à faire de moi ta
propriété, si tu n’entraves en rien ma liberté. »
« Je te le promet » répondis-je avec empressement.
je lui demandai cependant:
« Mais comment t’y prendras –tu pour être toujours avec moi ? Tu viens
de dire toi-même que c’était impossible »
Elle me regarda et me sourit
« Fais-moi confiance, je trouverai un moyen, sois en sûr »
Le lendemain, à mon réveil, un timide rayon de soleil éclairait un de
mes oreillers à coté de moi.
je n’y fis guère attention.
Je suis allé faire quelques pas dans mon jardin pour pouvoir méditer à
loisir sur notre dernière conversation.
Je remarquai alors devant moi, aux milieux de quelques buissons, une
rose blanche fraîchement éclose.
Cela me surprit beaucoup car je n’avais jamais planté de rosier dans
mon jardin.
Cette rose était superbe, presque irréelle à force de magnificence.
Je m’en approche, respire son parfum délicieux et crac ! Je la cueille
et l’emporte à la maison.
Je la place dans un grand verre d’eau.
A la fin de la journée, elle avait tout de même un peu perdu de sa
fraîcheur, mais son parfum embaumait ma chambre.
Cette nuit là je me rendis au pays des rêves pour rencontrer ma bien
aimée. Je ne la trouvai point à notre point de rencontre habituel.
J’attendis longtemps sans la voir.
Je me réveillai le lendemain, le cœur plein de tristesse et
d’appréhension.
La rose était toujours là, sur ma table, dans son verre rempli d’eau,
mais elle s’était fanée.
Je l’ai alors glissée dans un de mas livres préférés pour la garder en
souvenir.
Je m’en allai faire un tour dans le jardin et oh ! Surprise.
Un papillon comme jamais je n’en avais vu apparut, volant de fleur en
fleur.
Dieu ! Qu’il était joli ! Qu’il était gracieux, sublime, quelles
couleurs !
Un papillon pareil, tiendrait une place de choix sur les planches d’un
collectionneur.
Je courus chercher un filet et hop !
Voilà le papillon prisonnier. Je le mis dans un bocal, en attendant
d’en faire un meilleur usage.
Le soir, je m’en allai comme d’habitude au pays des rêves et, comme la
dernière fois, je ne vis personne. Je ressentais cependant comme un
atmosphère de tristesse et de souffrances autour de l’endroit où se
tenait d’habitude ma bien aimée.
Le lendemain, je me réveillai en proie à un sentiment d’inquiétude
grandissant.
Pourquoi n’était –elle pas venue à notre rendez vous ? Que lui était il
arrivé ?
Comme je me posais ces questions, un petit oiseau se mit à voleter
derrière les vitres de ma fenêtre.
Mon dieu ! Il était si beau que je renonce à vous le décrire.
Je me précipitai vers la fenêtre pour l’ouvrir et mieux admirer
l’oiseau. Dès l’ouverture de la fenêtre, le petit oiseau entra dans la
pièce et se posa sur une chaise, sans manifester la moindre peur.
Cependant, quand je m’approchais de lui, il s’envolait pour se poser un
peu plus loin, me surveillant du coin de l’œil.
Un aussi joli oiseau, mis en cage, aurait toutes les chances d’épater
mes visiteurs.
Je courus chercher un filet.
Hélas, l’oiseau semblait avoir suivi et compris le cheminement de mes
pensées. Il s’échappât par la fenêtre et je ne le revis plus.
Le soir, je me rendis comme d’habitude au pays des rêves.
Cette fois ci, elle était bien là, et semblait manifestement ravie de
me revoir. Son regard semblait cependant empreint d’une vague
mélancolie.
Je lui reprochai gentiment ses absences.
Elle sourit et me dit :
« Il faut du temps pour guérir d’une blessure mon ami, surtout si elle
vous a été infligée par une personne que vous aimez plus que tout au
monde. »
Je demandai surpris :
« Tu es blessée ? Qui t’a blessée ? »
« Le petit oiseau a eu plus de chance que le papillon, la rose blanche
et le rayon de soleil. »
Dit elle avec un sourire moqueur.
Ma surprise alors, fut totale.
« Tu veux dire que c’était toi ? Le papillon, l’oiseau, la rose ? »
« Ne t’avais je pas promis d’être près de toi désormais à chaque
instant ?
Pour cela, j’ai pris la forme de ce qui symbolisait dans ton monde la
beauté, la liberté. Mais, à chaque fois, tu as manqué à ta promesse en
me pourchassant, en me privant de ma liberté. »
« Je ne pouvais pas deviner que c’était toi. J’ai coupé la rose et
attrapé le paillon pour les garder en souvenir. »
Elle leva alors sur moi un regard plein de tristesse.
« Les souvenirs mon cher ami, c’est ce qui te rend prisonnier.
Ne peux tu pas expérimenter la liberté du moment présent ?
Vois, je t’apparais toujours dans le présent. Quand tu te perd dans le
futur ou le passé, tu ne me vois pas.
La preuve est que tu as à peine prêté attention au rayon de soleil sur
ton oreiller, tant tu étais préoccupé par notre dernière discussion.
Tu as voulu attraper l’oiseau pour ce que tu en feras dans le futur.
L’amour se vit au présent .
Vis pleinement tes moments présents et je serai toujours là avec toi,
sous une forme ou une autre. Tu remarqueras toujours ma présence. »
Le lendemain, main, je me réveillai avec un sentiment de joie et de
légèreté nouvelles pour moi.
Je fais désormais plus attention à tout ce qui est beau, noble, libre
autour de moi et j’apprends aussi à reconnaître cela dans les autres.
Ainsi, elle est toujours avec moi, partout et je sens sa présence si
aimante et si rassurante.
Merci d’avoir pris la peine de lire cette histoire, j’espère
qu’elle vous a plu.
Fin
jean luc Tohon |
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bonjour, vous êtes 6 visiteurs sur le site ,bonne navigation
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